Certains tissus du corps se blessent sans prévenir. Cartilage, ménisque, tendons, disques et artères sont souvent mal irrigués ou peu innervés, ce qui ralentit leur guérison et retarde l’apparition des symptômes. Résultat : douleurs tardives, problèmes installés. Dans cet article, découvrez pourquoi ces zones « oubliées » s’abîment en silence et quels gestes simples permettent de protéger vos articulations, vos tendons et votre circulation.

Comment doser l’exercice quand la douleur est persistante ? Les recherches montrent que la clé se trouve dans une pratique régulière, modérée et progressive. Qu’il s’agisse de marcher, courir, nager ou danser, mieux vaut miser sur de courtes séances répétées, adaptées à ses capacités, plutôt que sur des efforts isolés et intenses. L’objectif n’est pas la performance, mais une amélioration durable de la qualité de vie.

Danser, marcher ou courir : nos mouvements sollicitent non seulement nos jambes et notre cœur, mais aussi nos muscles respiratoires. Le souffle, souvent oublié, peut pourtant être entraîné comme un véritable allié. Quelques minutes d’exercices réguliers suffisent à renforcer le diaphragme, améliorer la tolérance à l’effort et prolonger le plaisir du mouvement — qu’il soit sportif ou artistique.

La main est un chef-d’œuvre biomécanique où deux familles de muscles travaillent en synergie : les extrinsèques, logés dans l’avant-bras et garants de la puissance, et les intrinsèques, situés dans la main et responsables de la précision. Cette complémentarité rend possibles des gestes quotidiens variés, du plus simple au plus technique. Comprendre ce duo permet aussi de mieux cibler la rééducation, la prévention et l’entraînement.

La hernie discale survient lorsqu’un disque intervertébral déborde de son emplacement habituel et comprime un nerf. Elle provoque des douleurs lombaires, parfois irradiant dans la jambe jusqu’au pied, ainsi que des fourmillements ou une faiblesse musculaire. Contrairement aux idées reçues, elle n’entraîne pas toujours une chirurgie : dans la majorité des cas, une prise en charge progressive et adaptée permet une évolution favorable.

Se réveiller en pleine nuit avec une crampe au mollet est une expérience brutale. Ces contractions douloureuses touchent aussi bien les sportifs que les adultes plus avancés en âge, les femmes enceintes ou les patients en hémodialyse. Si leurs causes sont multiples — fatigue, posture, déséquilibre nerveux ou minéral — la recherche confirme que des gestes simples, comme s’étirer ou marcher quelques pas, restent les moyens les plus efficaces pour les prévenir et les soulager.

L’atrophie musculaire correspond à l’amincissement et à l’affaiblissement progressifs d’un muscle. Elle peut apparaître avec l’âge, mais aussi après une immobilisation, en cas de maladie ou simplement par manque de mouvement. La bonne nouvelle, c’est qu’elle n’est pas une fatalité : rester actif, combiner exercices de résistance et d’endurance, et entretenir ses muscles permet de préserver force, équilibre et autonomie.

Vaut-il mieux marcher ou courir pour vivre plus longtemps ? La réponse n’est pas aussi simple qu’un chiffre de pas ou de minutes. Les études montrent que la régularité et l’intensité comptent autant que le volume total. Courir quelques minutes par jour ou marcher d’un bon pas peut suffire à prolonger l’espérance de vie et à préserver la santé.

On choisit souvent ses chaussures pour leur confort ou leur style, sans penser à leurs effets à long terme. Pourtant, elles influencent notre posture, notre équilibre, et même la santé de nos pieds. Une revue critique récente invite à repenser nos habitudes : trop rigides, trop étroites ou trop amorties, certaines chaussures nuisent plus qu’elles n’aident. Bien choisir ses souliers, c’est aussi prévenir bien des douleurs.

Au bureau, on cumule souvent sept à neuf heures assis, et plus de 60 % des personnes rapportent de l’inconfort musculo-squelettique — un cocktail qui fatigue autant le corps que l’attention.  Dans cet article, je vous propose des repères concrets et des vidéos pour faire le tri dans les conseils et pour mieux comprendre les facteurs de risque et les moyens efficaces de prévention.

Courir est-il vraiment mauvais pour le dos ? Les recherches récentes montrent que la lombalgie est moins fréquente chez les coureurs que dans d’autres sports et que, bien dosée, la course peut même être bénéfique. Le vrai risque survient surtout lorsqu’on augmente trop vite ses distances ou qu’on néglige l’échauffement. Adapter son rythme, varier sa foulée et progresser graduellement restent les meilleures protections.

Les études récentes décrivent un lien entre l’utilisation prolongée des écrans et des douleurs musculosquelettiques, surtout au niveau du cou. Mais attention : la plupart de ces travaux sont transversaux. Ils montrent une association à un moment donné, sans prouver que l’écran est la cause directe de la douleur. Le sommeil, l’activité physique, le stress et les habitudes de mouvement jouent un rôle tout aussi important.

Les tendinopathies ne se résument pas à un excès d’effort sur un tendon. Elles reflètent une combinaison de facteurs mécaniques, neurologiques, métaboliques et médicamenteux. Les recherches récentes orientent vers une prise en charge plus nuancée et personnalisée, où l’on privilégie la physiothérapie, l’activité progressive et la prévention globale plutôt que les solutions rapides mais éphémères comme les infiltrations.

On associe spontanément blessure et douleur. Pourtant, l’imagerie médicale révèle souvent des anomalies à l’épaule — tendons altérés, usure dégénérative — chez des personnes qui ne ressentent aucune douleur. À l’inverse, certains souffrent beaucoup alors que leurs examens semblent normaux. Comprendre ce décalage évite de tomber dans un piège courant : croire qu’une image explique toujours la douleur.

Marcher ou courir ne fait pas que brûler des calories : chaque pas déclenche la libération d’exerkines, ces messagers biologiques qui protègent le cœur, le cerveau et les articulations. Véritable pharmacie intérieure, ils réduisent l’inflammation, stimulent la mémoire et renforcent la santé vasculaire. Bouger devient ainsi plus qu’un entraînement : un traitement naturel, gratuit et sans effets secondaires.

La sarcopénie touche près d’une personne sur dix après 60 ans, fragilisant mobilité et autonomie. Pourtant, elle n’est pas une fatalité. L’activité physique régulière — marche, vélo, musculation, équilibre — combinée à une alimentation riche en protéines et adaptée à l’âge, permet de préserver la force et la masse musculaires. Vieillir en santé, c’est aussi vieillir en mouvement et donner aux muscles toute leur place.

La kinésiophobie, ou peur excessive de bouger, joue un rôle majeur dans la récupération après une blessure ou une chirurgie. Elle entretient un cercle vicieux : moins on bouge, plus s’installent douleur, raideur et difficultés dans les gestes quotidiens. Les recherches montrent qu’elle affecte autant la douleur fémoro-patellaire, les lésions du ménisque que l’arthrose du genou. La reconnaître et la cibler permet de retrouver un mouvement plus libre et durable.

Le diabète n’affecte pas seulement la glycémie : il fragilise aussi la mobilité, la force musculaire et la récupération après une blessure. Une étude publiée dans The Lancet révèle que seule une personne diabétique sur cinq parvient à bien contrôler sa glycémie. Bouger reste un traitement à part entière — encore faut-il agir tôt et accéder au bon professionnel, comme un physiothérapeute.

De nombreuses études démontrent que le poids des seins modifie la posture et contribue à des douleurs chroniques du dos, de la nuque et des épaules. Mais ce n’est pas tout : les recherches récentes révèlent aussi des effets possibles sur la stabilité de la colonne, sur certains symptômes neurologiques et même sur la qualité de vie globale.

La marche par intervalles consiste à alterner des périodes de rythme soutenu et plus calme. Cette approche transforme une simple promenade en séance de mise en forme efficace. Les études montrent qu’elle améliore la santé cardiorespiratoire, régule la glycémie, fait baisser la tension et favorise l’autonomie. Accessible à presque tous, elle devient une alliée incontournable pour vieillir en meilleure forme.