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Souplesse: 3 choses qu'on devrait tous connaître


Exercices de souplesse: 3 choses qu'on devrait tous connaître

La souplesse n’est pas un concept aussi simple qu’on le laisse croire. Elle est déterminée par plusieurs éléments.


Mon article d’aujourd’hui en présente quelques-uns, ainsi que des conseils pour bien exécuter ses exercices de souplesse.


En complément d'information: des liens vers mes vidéos sur la souplesse, sur YouTube.


Bonne lecture!


Denis

 


1. Comprendre les muscles

Lorsqu'il est question de souplesse, on fait généralement référence aux muscles squelettiques, ces machines à contracter responsables, entre autres, de nos mouvements, du maintien de la posture et de la respiration.


Les exercices de souplesse favorisent le relâchement des muscles au repos, encore faut-il bien les exécuter.


Comme au restaurant

Exercices de souplesse: 3 choses qu'on devrait tous connaître

Première question qui est posée lors d'une réservation au restaurant: «pour combien de personnes?»


C'est un peu la même chose lorsqu'on fait des exercices de souplesse.


On doit se demander : «pour combien d'articulations ?»


L'objectif: connaître le nombre d'articulations mobilisées par le ou les muscles qu'on souhaite assouplir.


Sinon, le corps risque de nous en passer une p'tite vite en fuyant l'exercice comme une anguille se faufile.


Mono ou bi ?

Exercices de souplesse: 3 choses qu'on devrait tous connaître
Muscle deltoïde

Il existe des muscles monoarticulaires, comme le deltoïde qui ne mobilise que l'épaule.


On trouve aussi des muscles biarticulaires. Le quadriceps est l'un d'eux. Il fléchit la hanche et déplie le genou.


En général, il faut tenir compte d'une ou deux articulations durant un exercice de souplesse.


Si l'objectif est d'assouplir simultanément plusieurs régions du corps, le nombre d'articulations peut facilement grimper à plus de trois.


Voici un exemple, dans cette vidéo. J'y montre un exercice de souplesse qui sollicite plusieurs régions du corps, des orteils jusqu'au bassin. Voilà une bonne façon d'expérimenter les principes de globalité sur son propre corps, en direct!


L'exemple du psoas

Pour améliorer la souplesse d'un muscle, il faut donc tenir compte du positionnement de l'ensemble des articulations mobilisées, sans quoi un exercice peut-être inefficace.


Le psoas est un des muscles qu'on étire mal parce qu'on néglige le bon positionnement du genou, de la hanche et du bas du dos.


J'en parle dans cette vidéo dans laquelle je montre les principales erreurs à ne pas commettre.

Pour améliorer la souplesse d'un muscle, il faut tenir compte du positionnement de l'ensemble des articulations mobilisées, sans quoi un exercice peut être inefficace.

2. Comprendre le contexte

Lorsqu'un muscle se contracte, il se tend et cherche à se raccourcir, comme lorsqu'on plie le coude en tenant un haltère.


Il existe plusieurs contextes pour lesquels nos muscles s'activent un peu trop et nuisent aux mouvements, ce qui risque par surcroît de générer des tensions, de la fatigue et de la douleur.


Le contexte détermine l'utilité des exercices de souplesse. En voici 7:


 

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3. Les ligaments: ne les oublier jamais!

La souplesse musculaire ne se résume pas qu'à la souplesse musculaire.


Le ligament représente d'ailleurs LA structure anatomique qui détermine le niveau de souplesse d'une région du corps, voire «l'hyper souplesse» ou l'hyperlaxité.


Les ligaments sont des structures non contractiles qui relient deux os entre eux. Leur souplesse varie pour chaque personne, mais aussi selon l'âge et le sexe.


Les bébés ont des ligaments plus souples que les adultes et les jeunes garçons ont des ligaments moins souples que les jeunes filles.



Atteinte à la stabilité

L'hyperlaxité se définit par une souplesse très prononcée des ligaments, voire pathologique. Elle porte souvent atteinte à la stabilité passive d'une ou plusieurs articulations.


Elle est associée à plusieurs maladies et contextes de santé, comme le syndrome d'Ehlers Danlos.


La souplesse ligamentaire ne se modifie pas. Il est donc illusoire de souhaiter l'augmenter ou la diminuer.


Précision: les ligaments sont responsables de la stabilité passive d'une articulation. La stabilité dynamique est assurée par les muscles.


Combinaison casse-tête


Plusieurs personnes me consultent en raison de problèmes articulaires liés à une trop grande souplesse ou, au contraire, à des raideurs et des tensions musculaires.


Il arrive parfois qu'une même personne soit aux prises avec les deux problèmes en même temps!


Comment cela s'explique-t-il ?

Exercices de souplesse: 3 choses qu'on devrait tous connaître
Le genou et certains de ses ligaments

Par les deux principaux déterminants de la souplesse: les ligaments et les muscles.


En effet, il est possible de trouver chez une même personne des muscles raides et des ligaments (trop) souples. Cela est une combinaison casse-tête.


Question: comment fait-on pour assouplir des muscles sans mettre davantage sous tension des ligaments déjà trop souples?


Réponse: en s'assurant de le faire en globalité, soit en tenant compte, entre autres, de la totalité des articulations concernées et des compensations qui surviennent pendant les exercices de souplesse. Encore une fois, certaines parties du corps se comportent parfois comme une anguille.


La respiration est également un bon outil pour mieux contrôler les compensations associées aux mouvements du bassin, du dos, de la cage thoracique et du cou.


On parvient également à relâcher les muscles sans stresser les ligaments en suivant une thérapie en consultant un professionnel de la rééducation qui possède une expertise en approches posturales.


Comment fait-on pour assouplir des muscles sans mettre davantage sous tension des ligaments déjà trop souples? En s'assurant de le faire en globalité.


 

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4. Le rôle de l'articulation

En prime, voici une dernière chose à connaître absolument sur la souplesse...


L'ossature peut aussi modifier la souplesse d'une articulation, bien que la musculature et les ligaments soient (presque) en parfait état.


On oublie souvent cet aspect de la souplesse!


Voici trois grands classiques:

Exercices de souplesse: 3 choses qu'on devrait tous connaître
Fracture du coude
  • Une fracture mal guérie: l'os n'a pas repris sa configuration d'origine et perturbe la biomécanique.

  • L'arthrose: elle consiste en l'usure des cartilages et de l'ossature. Elle bousille l'équilibre intra-articulaire et elle est associée à de la raideur.

  • Une accumulation de liquide. Elle modifie la souplesse de l'articulation en raison de l'inflammation, d'un saignement ou d'une production anormale du liquide synovial.


Lorsque ça perdure


Lorsque ces situations perdurent, il est presque inévitable que la musculature s'adapte et qu'elle perde en longueur dans les régions anatomiques concernées.


Il faut alors traiter le principal problème, comme l'inflammation de l'articulation, mais aussi faire des exercices de souplesse pour redonner à la musculature toutes ses capacités.


Sensation de fin de mouvement


Une des façons de distinguer un manque de souplesse causé par l'articulation consiste à vérifier la sensation de fin de mouvement.


Par exemple, un muscle tendu ne donne pas la même sensation qu'un blocage articulaire après une fracture.


Il n'est pas toujours simple d'évaluer soi-même la sensation de fin de mouvement, mais lorsqu'on est sensibilisé au principe, il arrive qu'on finisse par distinguer les choses. Un professionnel de la réadaptation vous aidera à mieux le faire.

L'ossature peut aussi modifier la souplesse d'une articulation, bien que la musculature et les ligaments soient (presque) en parfait état.

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