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AVC : mieux comprendre pour mieux prévenir

  • Photo du rédacteur: Denis Fortier
    Denis Fortier
  • 23 août
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 15 oct.


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Chaque année, des milliers de personnes sont touchées par un accident vasculaire cérébral (AVC). Pourtant, des stratégies simples et accessibles permettent de réduire considérablement ce risque. Que vous ayez déjà subi un AVC ou que vous souhaitiez simplement prendre soin de votre santé, il n’est jamais trop tôt – ni trop tard – pour agir.


Bonne nouvelle : on sait que 80 % des AVC et des maladies du cœur précoces pourraient être prévenus ! Alors, qu’attendent nos décideurs publics pour mettre en place de vraies campagnes de sensibilisation sur la prévention et la prise en charge des facteurs de risque ?


Dans cet article, je vous propose des repères concrets pour mieux comprendre ces facteurs de risque et vous présente des moyens efficaces de prévention. Des conseils concrets à appliquer dès aujourd’hui.


Bonne lecture et bon visionnement!


Denis


Comprendre l'AVC : deux types


Le plus fréquent


L’AVC ischémique est de loin le plus courant : il représente entre 85 et 90 % des accidents vasculaires cérébraux. Il survient lorsqu’un vaisseau sanguin se bouche et empêche le sang – et donc l’oxygène – d’atteindre certaines zones du cerveau.


Cette obstruction est le plus souvent liée à l’athérosclérose, soit l’accumulation de plaques à l’intérieur des artères, mais elle peut aussi découler de troubles de la coagulation ou d’anomalies cardiaques.


Privées d’oxygène, les cellules nerveuses touchées se détériorent rapidement, ce qui peut entraîner des séquelles plus ou moins graves. Dans certains cas, l’AVC ischémique peut passer inaperçu, mais la majorité provoque des symptômes nets qui doivent être pris très au sérieux.


Parfois le plus grave


L’AVC hémorragique est moins fréquent : il représente environ 10 à 15 % des cas. Il survient lorsqu’une artère cérébrale se rompt, provoquant une hémorragie qui comprime les tissus environnants.


Cette accumulation de sang entraîne une inflammation, un œdème et une augmentation de la pression intracrânienne, ce qui cause des lésions souvent plus graves que dans l’AVC ischémique. Les causes incluent la rupture d’un anévrisme, un traumatisme crânien ou encore l’hypertension artérielle chronique, facteur de risque majeur au même titre que le tabagisme.


Les AVC hémorragiques se traduisent par les mêmes signes cliniques que les ischémiques. On ne peut pas distinguer les deux types uniquement par les symptômes : dans tous les cas, il s’agit d’une urgence absolue.


Les AVC hémorragiques se traduisent par les mêmes signes cliniques que les ischémiques. On ne peut pas distinguer les deux types uniquement par les symptômes.

Chaque minute compte


Reconnaître les signes d’un AVC est crucial, car chaque minute compte, qu’il soit de type ischémique ou hémorragique.


On utilise souvent au Québec l’acronyme VITE pour s’en souvenir :

  • Visage affaissé

  • Incapacité de lever un bras normalement

  • Troubles de la parole

  • Extrême urgence.


D’autres manifestations sont également possibles : vision double, engourdissements, maux de tête soudains, vertiges, nausées ou perte de conscience. Face à ces signaux, il est impératif d’agir sans délai et de contacter les services d’urgence, car une prise en charge rapide peut limiter les séquelles et sauver des vies.



Comprendre les facteurs de risque pour éviter la récidive

Que vous ayez déjà été victime d’un AVC ou que vous souhaitiez simplement réduire vos risques, la première étape consiste à identifier les causes possibles. Était-ce lié à une arythmie cardiaque, à un taux de cholestérol très élevé ou encore à une résistance à l’insuline ? Chaque type d’AVC a sa propre origine et nécessite une stratégie de prévention adaptée.


Cette démarche, réalisée avec un professionnel de la santé, permet de personnaliser votre plan de prévention et de concentrer vos efforts là où ils seront les plus efficaces.


L’hypertension artérielle est l’un des facteurs de risque les plus fréquents d’AVC. Ce qui est préoccupant, c’est que près de la moitié des personnes hypertendues ignorent leur condition. D’où l’importance de faire vérifier régulièrement sa tension, même en l’absence de symptômes.


En pharmacie, en clinique ou à domicile avec un appareil validé, les options de suivi sont nombreuses — et elles peuvent faire une grande différence.


L’hypertension artérielle est l’un des facteurs de risque les plus fréquents d’AVC. Ce qui est préoccupant, c’est que près de la moitié des personnes hypertendues ignorent leur condition.

Enfin en librairie !

Je suis heureux d’annoncer l'arrivée en librairie de mon nouveau roman Corps étranger, publié aux Éditions Stanké, au Canada comme en France. Merci pour tous vos bons commentaires de lecture! 👉 Plus d'infos à découvrir ici.


Diabète : traiter… et viser la rémission


Un diabète mal contrôlé peut endommager les vaisseaux sanguins et augmenter le risque d’AVC. Pourtant, de nombreuses personnes ignorent encore qu’elles en sont atteintes.


La bonne nouvelle, c’est que la rémission du diabète est possible pour certaines personnes. Même si elle est rarement mise de l’avant dans le discours médical, elle constitue un objectif réaliste dans plusieurs cas — à condition d’un suivi médical étroit et d’un accompagnement adapté.


Et l’activité physique dans tout ça?


Elle agit sur plusieurs fronts à la fois : régulation de la tension, meilleure gestion de la glycémie, amélioration de la santé cardiovasculaire globale. La marche, par exemple, est un excellent point de départ. Facile à intégrer, peu coûteuse, elle reste l’une des activités les plus efficaces pour réduire les risques.


En résumé : un geste simple aujourd’hui ?


Prévenir l’AVC, ce n’est pas seulement réduire un risque médical : c’est préserver son autonomie, sa qualité de vie et celle de ses proches.


Chaque petit geste – qu’il s’agisse de vérifier sa tension, d’intégrer une marche régulière ou de mieux gérer sa glycémie – contribue à bâtir un avenir plus solide pour sa santé.


L’information, l’action et la constance restent nos meilleures armes pour que l’AVC ne soit plus une fatalité, mais un défi que nous pouvons, collectivement, apprendre à éviter.


Pour aller plus loin, on trouve de nombreux conseils dans mes livres Lève-toi et marche et Plus jamais malade.


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Merci de prendre soin de vous – et à très bientôt.


Denis



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